Lexique

A à L
 
 
 
 
 
 

A B C D E F G H I J K L



 

A

A/V (switching) : Expression anglaise visant à définir le dispositif électronique qui permet à l'utilisateur de raccorder plusieurs sources Audio/Vidéo et de les selectionner. On peut la traduire par sélecteur Audio/Vidéo. Désigne l'entrée qui permet de raccorder une source externe au téléviseur.

Accès (conditionnel) : A un programme, une chaîne ou un bouquet. Possibilité de voir un événement de chaînes, en payant le prix nécessaire à leur décryptage. Il est souvent limité aux habitants d'un pays ou d'un ensemble de pays.

ADR : Astra Digital Radio : système de transmission de radios numériques, diffusées en sous-porteuses audio des programmes analogiques. Ce système a été développé par Astra. La réception de ces radios s'effectue à l'aide d'un récepteur spécifique.

Alimentation : Partie d'un récepteur ou de tout autre appareil qui permet de fournir du courant indispensable au fonctionnement de celui-ci.

Amos : Nom du satellite exploité par Israël, à 4° Ouest et qui dessert, pour l'Europe, particulièrement la Hongrie.

Antenne parabolique : voir Parabole.

Antenne plate : Antenne utilisant une série de mini-capteurs sensibles, raccordés entre eux et disposés sur une surface plane et carré. Plus discrète, elle est souvent plus onéreuse que la parabole.

AOR : Abréviation anglaise d'Atlantic Océan région, qui désigne une des zones de couverture des satellites Intelsat, sur la région de l'Atlantique-Nord.

Arabsat : Organisation arabe de télécommunication par satellite dont le siège est à Riyad en Arabie Saoudite. Elle exploite actuellement trois satellite, Arabsat 2A à 26° Est, dont les programmes sont diffusés en bande C et KU, Arabsat 2B à 31° Est, diffusant en bande C, et le petit dernier Arabsat 3A, en bande KU.

Astra : Nom des satellites exploités par la SES (Société Européenne des Satellites), dont le siège est à Bertzdorf, au Luxembourg. Pas moins de huit satellites sont actuellement « copositionnés » à 19,2° Est, alliant difusion analogique et numérique. La SES exploite une deuxième position orbitale à 28,2° Est, pour un marché britannique.

ATM : Abréviation de l'expression anglaise Asynchronous transfert Mode. Protocole de communication à haute vitesse, crée pour le transport de données et d'informations multimédia (image vidéo, son).

Atténuation : Exprimé en décibels (dB), c'est l'inverse du gain, l'opposé du rapport entre la grandeur d'entrée (tension ou courant) et celle de sortie dans un montage électronique, soit la mesure d'affaiblissement d'un signal.

Auto-Focus (ou Auto-Tracking) : Expression d'origine anglaise. Dispositif permettant à une antenne de rester pointée automatiquement sur un satellite, sans avoir à opérer de réglages succesifs et d'ajustements, du fait du changement de position dans le ciel ou du mouvement éventuel de l'antenne. Les plus perfectionées peuvent être utilisées à bord de navires ou de certains véhicules en déplacement. La traduction littérale serait « suivi automatique ».

Autoroutes de l'information : Concept consistant à confondre sur un même système de communication (câble ou satellite) toues les transmissions d'images, de sons ou de textes. Les autoroutes de l'information sont destinées à permettreune interactivité permanente entre les émetteurs et les récepteurs.

Auto- Tuning : voir Balayage.

Azinuth (AZ) : Donnée exprimée en degrés. Elle concerne la position d'un satellite par rapport au Sud, en partant du principe que le sud magnétique, repéré par leméridien 0, dit de Greenwich, représente 0°. Par extension, le terme s'applique à la monture d'antenne, permettant à la parabole de se déplacer dans les plans horizontaux (azimuth) et verticaux (élévation ou site). Selon les régions, les réglages de ces paramètres varient.
 
 

B

B Mac : version, issue du système de diffusion de la famille mac (Multiplexed Analogue Components), qui a été l'une des premières à être développé, avec le A et le C. Aujourd'hui, elle est utilisée pour les liaisons professionnelles entre les organismes de télévision. Elle permet de véhiculer des signaux adio et vidéo de haute qualité. Aucune chaîne destinée au public n'utilise cette version du standard de diffusion Mac, par ailleurs en voie d'abandon, au profit de numérique.

Balayage ; Auto-tning ou scan en anglais. Dans le vocabulaire relatif aux récepteurs satellite, utilisé pour désigner le dispoditif éléctrique, qui lors de la rechrche et de la mémorisation des canaux diffusés sur un satellite, permet de trouver automatiquement les principaux canaux captés, soit sur un satellite, par balayage des fréquences, soit sur l'ensemble des satellites, par un balayage de l'arc des satellites, puis des fréquences de chacun des satellites.

Bande C : Gamme de fréquences comprises entre 3,7 et 4,2 GHz. La puissance d'émission, qui lui est généralement associée, est relativement faible, en comparaison avec la bande KU par exemple. Elle nécessite donc des paraboles de grande taille pour sa réception et est particulièrement développée en Afrique.

Bande DBS : Gamme de fréquences comprises entre 11,7 et 12,5 GHz, subdivision de la bande KU. Elle complète les bandes FSS et Télécom.

Bande de base : Combinaison du signal vidéocomposite et des signaux audio en un seul signal, brut, obtenu après démodulation et avant correction. Le signal bande de base est délivré sur une sortie spécifique du récepteur satellite, afin de répondre aux nécessités de certains types de décodeurs ou décrypteurs.

Bande ECS : Désigne à tort une subdivision de la bande KU couvrant les fréquences 10,95 à 11,7 GHz, première portion utilisée en Europe pour la télévision et la radio par satellite.

Bande FSS : Gamme de fréquences comprises entre 10,7 à 11,7 GHz. Elle est une subdivision de la bande KU. Elle complète la bande DBS et la bande Télécom.

Bande Intermédiaire satellite (BIS) : Gamme de fréquences exploitée par le tuner satellite, après conversion par le LNB, allant de 950 à 2050, voire 2150 MHz. La BIS est souvent utilisée dans la réception collective. On parle alors de Fréquence intermédiaire ou FI (IF en anlais).

Bande K : Gamme de fréquences comprenant plusieurs bandes, dont la bande KU et la bande KA.

Bande KA : Gamme de fréquences notamment utilisée pour la transmission de données. Elle doit par exemple être exploitée à cette fin par Astra (20-30 GHz), car elle permet la voie de retour.

Bande KU : Gamme utilisée pour la télévision et la radio. Dans ce domaine, elle s'étend de 10,70 à 12,75 GHz. Cette bande est la plus répandue en Europe, du fait de la petite taille des paraboles nécesaires à sa réception. Elle se subdivise en sous-bandes, Télécom, DBS et autres appellations. On parle plus généralement aujourd'hui de bandes basses (10,70 à 11,70 GHz) et haute (11,70 à 12,75 Ghz).

Bande L : Gamme de fréquences notamment utilisée pour les communications mobiles . Son application devrait également comprendre la radio numérique (DAB). Une partie de cette bande, entre 2,5 et 2,7 GHz, est employée dans de nombreux pays pour la diffusion MMDS.

Bande passante : voir largeur de bande.

Bande S : Type de fréquence servant principalement pour les liaisons intercontinentales de télécommunications.

Bande Télécom : Gamme de fréquences, comprise entre 12,5 à 12,7 GHz. Elle est une subdivision de la bande KU. Elle se trouve dans la partie haute de la portion de bande utilisée en télévision et radio.

Bande X : Gamme réservée à un usage militaire (7-8 Ghz).

Bandwitch : voir Largeur de bande.

Base ou basique : voir Bouquet.

Basse : En référence à l'orbite de certains satellites. Elle est généralement circulaire. La position de ces satellites se situe à quelques centaines de kilomètres d'altitude. Ils sont normalement destinés à la téléphonie mobile.

Beam : Mot anglais pour faisceau.

BER : Abréviation de l'expression anglaise Bit Error Rate. Taux d'erreur mesuré à la réception d'une transmission numérique, indiquant le niveau d'atténuation et/ou de perturbation de la puissance du signal. Il mesure le nombre d'erreurs par données reçues. Sur mille données transmises par exemple, il peut y avoir une erreur. En moyenne, une mesure de la réception du signal au niveau de l'antenne procure un taux d'erreur de 10-5 (une erreur pour cent mille données transmises), voire 10-4 (une erreur pour dix mille informations envoyées). Pour obtenir un bon signal sur le récepteur, la mesure idéale est de 10-4, mais 10-3 (une erreur pour mille données transmises) est acceptable. La différence entre l'erreur mesurée à l'antenne et celle constatée au récepteur provient d'une atténuation normale et naturelle de la puissance du signal, due à la distance parcourue pour aller de l'une à l'autre. 10-3 est le seuil critique. Si, au récepteur, le taux d'erreur est supérieur (10-2 par exemple, soit une information érronée pour cent transmises), la réception est dégradée. C'est à cette valeur qu'apparaît le rond rouge sur le Mediasat de Canal par exemple, pour indiquer un défaut de réception. A 10-1 (une erreur pour dix informations transmises), c'est le carré rouge qui prend le relais. La cause des perturbations est multiple: mauvais pointage, accessoires inadaptés, etc.

BF : Basses fréquences. Par opposition à HF, qui concerne l'émission, la BF concerne des signaux non modulés. Les signaux sonores véhiculés par les câbles d'une chaîne Hi-Fi par exemple, sont dits BF, de 20 à 20 000 Hz.

Bird : Mot anglais désignant familièrement un satellite. Le terme a été repris pour qualifier la nouvelle génération de satellites Eutelsat, Hot Bird.

Bitrate : voir Débit binaire.

Bouquet : On parle de package en anglais. En télévision, désigne un ensemble de chaînes, diffusées et commercialisées sous la même bannière et dans un même pays. Il se divise généralement en bouquet de base ou basique, premier niveau d'accession aux programmes, comportant une dizaine, voire une vingtaine de chaînes ou plus, et d'options thématiques (ciména, sport, musique, etc.) ou de services (téléchargement, programmes à la carte, etc.) nécessitant un paiement supplémentaire.

Bruit : E n audio-vidéo. Elément pertubateurs affectant la qualité du signal, lors de son transport. Leur variation est fonction des caractéristiques du matériel de réception et des conditions de transport. Ils se traduisent par du souffle et de la distorsion dans le son et un décrochage de l'image, de la neige et des coupures de chrominance. En numérique, ils se caractérisent par une pixelisation de l'imagen des coupures et une dégradation du son. Voir aussi facteur.
 
 

C

CAF : Contrôle automatique de fréquence. En anglais, Automatique Frequency Control ou AFC. Procédé éléctronique qui verrouille la syntonisation d'une fréquence donnée et maintient en permanence l'accord d'un récepteur, afin d'éviter un décalage pouvant entraîner une réception perturbée.

Canal : Portion de bande précise, dans laquelle est transmis un signal spécifique. La largeur de bande d'un canal de télévision est par exemple de 6 MHz aux États-Unis et de 8 MHz en Europe sur le câble et en réception hertzienne. Sur les satellites, elle peut atteindre au total 27, voire 36 ou 72 MHz. À ne pas confondre avec chaîne ou répéteur.

Carrier : Mot anglais utilisé pour désigner une porteuse, c'est-à-dire un « véhicule » radioélectrique. Il s'agit de l'onde modulée, qui transporte des informations.

Carrier to Noise ratio (C/N) : voir Rapport Signal/Bruit (S/B).

Cassegrain : Type d'antenne parabolique prime focus, munie de deux réflecteurs : un principal, le plus grand, et un secondaire. Il existe une variante en offset, dite grégorienne.

CATV : Community Antenna Television. Expression anglaise désignant une installation collective de réception satellite ou de télédistribution collective.

CCIR et CCITT : CCIR (Comité consultatif international des radiocommunications), CCITT (Comité consultatif international télégraphique et téléphonique). Organismes techniques de l'Union internationale des télécommunications (UIT). De nombreuses normes et standardisations utilisent ces sigles.

Ceefax : voir Télétexte.

Ceinture de Clarke : C'est l'écrivain Arthur Clarke qui a donné son nom à ce terme astronomique et a déterminé mathématiquement les données de l'orbite géostationnaire, où les satellites paraissent immobiles vus de la Terre. Cette expression désigne donc l'espace géographique situé à environ 36 000 km d'altitude (35 981 km exactement), où est positionné l'ensemble des satellites géostationnaires.

CET : Central European Time. La traduction littérale est heure d'Europe centrale. Elle se différencie en fait de l'heure britannique, basée sur le méridien de Greenwich, le méridien de référence pour les fuseaux horaires. En été, CET = GMT + 2 heures. En hiver, CET = GMT + 1 heure.

Chrominance : Chroma (C). Composante du signal vidéo, contenant les informations couleur qu'il est nécessaire d'ajouter à une image monochrome, pour obtenir une image en couleur. Dans la transmission du signal, la luminance et la chrominance peuvent être mélangées ou matricées, par exemple Pal, Sécam, NTSC?, ou transmises séparées, tel le D2 Mac. Des prises dites Y/C existent sur certains démodulateurs satellite ou magnétoscopes, qui restituent la luminance et la chrominance séparément pour assurer une meilleure fidélité vidéo.

Cinéma chez soi : voir Home theater.

Circuit intégré : Composant comprenant divers éléments sur un même support ou socle.

Clair : Se dit d'un signal audio ou vidéo qui n'est pas crypté, codé ou brouillé et dont la réception est à accès libre et autorisé.

Clampé : Provient de l'anglais clamp, qui signifie verrouiller. Se dit d'un signal aligné sur une référence donnée, ce qui, par exemple en vidéo, empêche les variations du niveau de noir.

Clics : Petits points noirs (sur fond clair) ou blancs (sur fond foncé) apparaissant sur l'image analogique, qui résultent de la mauvaise qualité du signal en réception. Ils peuvent apparaître ponctuellement par exemple en cas de fortes pluies ou de neige. Sur certains satellites ou sur certains canaux d'un même satellite, ces clics peuvent apparaître ou être permanents, en fonction du niveau du signal émis.

C-Mac : voir Mac.

Coaxial : Utilisé dans l'expression câble coaxial. Il est composé d'un fil conducteur principal et central isolé (point chaud), d'une tresse, ou blindage, également conductrice (masse), qui forme une gaine pour le premier conducteur et qui est protégée par un isolant. Ce câble est utilisé pour transmettre des signaux hautes fréquences. Il relie la parabole au démodulateur et ressemble à du câble d'antenne traditionnel, mais est bien plus performant que ce dernier. L'impédance du coaxial satellite est généralement de 75 ohms.

Codage : Ou Encodage. Action d'appliquer un code, pour transformer des informations électroniques, en vue de faciliter leur traitement ou leur transmission. Le codage peut être analogique ou numérique. Par exemple, le Mac et le Mpeg sont des procédés de codages. À ne pas confondre avec le contrôle d'accès, cryptage ou brouillage.

Code secret : Code généralement à quatre chiffres, utilisé sur certains récepteurs pour limiter l'accès à des menus particuliers de contrôle ou de configuration.

Composantes : En vidéo, éléments du signal. Dans la transmission en composantes, les signaux RVB ou la luminance (Y) et chrominance (C) sont véhiculés séparément.

Composite : En vidéo, signal qui regroupe les composantes.

Compression : Procédé électronique permettant de limiter certains paramètres d?un signal. En mode audio analogique et particulièrement pour la stéréo, les sous-porteuses sont souvent soumises à ce type de traitement, afin de limiter l?excursion, c?est-à-dire la place occupée sur une porteuse. Cette compression est parfois complémentaire d?un autre traitement électronique, comme la préaccentuation.

Compression statique : Procédé permettant de répartir à l'intérieur d'un même débit la quantité d'informations allouées à chaque chaîne. Ainsi, ce débit variable, pour chaque chaîne, en fonction de ses besoins, permet d'accroître de 30 % la qualité ou la quantité d'informations des canaux. Le procédé d'optimisation des débits passe donc par une réduction du volume de bits normalement utilisés pour la transmission des différents signaux, habituellement en débits fixes. Grâce à ce système, le débit s'adapte à la complexité de l'image. Après numérisation ou échantillonnage, on supprime ou on compacte les données inutiles ou les moins significatives du ou des signaux d'origine, redondantes ou non perceptibles à l'½il nu. Grâce à de savantes procédures de calcul, on peut parvenir à comprimer un signal jusqu'au centième de sa valeur d'origine, ce qui permet d'en diffuser un grand nombre, là où un seul pouvait être transmis. En télévision, et surtout par satellite, le procédé le plus utilisé est le Mpeg 2. Associé à la norme européenne de diffusion DVB, il permet de véhiculer jusqu'à 4, 6, 8, voire même 12 chaînes, là où une seule chaîne analogique occupait la fréquence auparavant. Avec la compression statistique ou dynamique, on peut accroître le nombre de chaînes ou améliorer la qualité des images, grâce à l'augmentation du débit alloué à chacune. En fait, la place occupée par une chaîne est optimisée. Chaque flux s'adaptera en fonction de ses besoins. Avec cette compression améliorée, à qualité identique, dix chaînes peuvent ainsi être transmises là où sept l'étaient auparavant sur un même répéteur. Ainsi, la capacité d'un seul satellite peut aller jusqu'à plusieurs centaines de chaînes de télévision et plus d'un millier de canaux audio.

Connecteur F : voir Fiche F.

Contre-polarisation : Cross-polar en anglais. On désigne par contre-polarisation, la polarisation inverse de celle reçue. Si l'émission est en horizontal, elle ne doit pas être perturbée par une polarisation verticale adjacente. Ces perturbations ont des effets pervers au niveau de la table de corrélation d'erreurs et conduisent à une image défectueuse, qui peut se pixeliser, se figer ou disparaître complètement. Elles affectent aussi le son. Chaque antenne possède une valeur, exprimée en dB, qui indique la protection qu'elle procure contre la contre-polarisation. Ces problèmes rencontrés pourraient être surmontés, en améliorant le taux de compression et en augmentant la redondance de l'information. Voir FEC.

Contrôle d'accès : Système de cryptage mis en place volontairement, pour empêcher les personnes non autorisées d'accéder à certaines chaînes de télévision ou de radio. L'accès aux programmes cryptés s'effectue par abonnement, par commande préalable ou par achat instantané, bien souvent grâce à des cartes ou clés à puce (microprocesseur).

Contrôle parental : Permet aux adultes de contrôler, et éventuellement d'empêcher, l'accès de certains types de programmes à un auditoire sensible (enfants, adolescents...). Un programme sous contrôle ne peut être accessible qu'au moyen d'un code secret.

Convertisseur de fréquence : Rattaché à la parabole. LNA complété par un circuit électronique qui transforme une fréquence en une autre. Grâce à son oscillateur local, dont la fréquence varie selon les différents types, le convertisseur satellite transfère, dans la gamme allant de 950 à 2050 MHz, appelée BIS, directement exploitable par le tuner du récepteur, les signaux émis en GigaHertz par le satellite. Il permet ainsi une plus grande souplesse de traitement et de transport. Il existe plusieurs types de convertisseurs qui sont à même de traiter les hyperfréquences (Full band, triple bande, Marconi, Universel?). Ils ont pour nom LNB ou LNC. LNA + LNC = LNB.

Copositionner : Envoyer deux ou plusieurs satellites sur une même position orbitale, dans un espace représentant un cube d'environ 150 km de côté. Leur exploitation commerciale s'en trouve facilitée, car cela permet de recevoir avec une seule parabole les chaînes de plusieurs satellites et ainsi d'enrichir l'offre en programmes, sans avoir à opter pour un matériel plus complexe.

Corotor : Support permettant de relier trois têtes différentes pour la réception sur des paraboles de grande taille des bandes KU, C et S. Il est composé d'une source, d'un polariseur mécanique et d'un point de fixation.

Coupleur : Circuit ou connecteur, qui permet de véhiculer simultanément deux signaux radioélectriques sur un seul câble.

Coupleur orthomode : voir Orthomode.

Couverture : Footprint en anglais, qui signifie empreinte. Zone géographique couverte, ou arrosée, par le ou les signaux d'un satellite. La couverture d'exploitation dépend directement de la puissance d'émission du satellite, ainsi que de la direction et du type d'antenne d'émission. L'intensité du signal reçu au sol s'exprime en dBW. Théoriquement, plus la valeur en dBW est élevée, plus la réception est bonne. Les opérateurs de satellites établissent une cartographie pour illustrer les zones de couvertures satellitaires.

Cryptoworks : Contrôle d'accès utilisé en numérique et développé par Philips.
 
 

D

D-Mac : Cousin du D2 Mac, avec un débit numérique accru. Ce procédé a été pratiquement abandonné, au profit du D2 Mac. Ce système était utilisé par exemple par BSB en 1989 sur le satellite Marco Polo. Certaines chaînes nordiques l'utilisent encore.

D2 Mac : Duobinary Digital-Multiplex Analog Components. Système de codage des signaux audio et vidéo utilisant la technique de multiplexage analogique des composants. Les paquets luminance chrominance et audio sont multiplexés. C'est le système Mac le plus utilisé encore aujourd'hui, même s'il est en voie d'abandon, notamment en France. Seul le marché nordique continue à l'exploiter de manière intensive avec le contrôle d'accès Eurocrypt.

DAB : Digital Audio Broadcasting. Expression anglaise qui peut être traduite par diffusion audio numérique. Elle désigne un système terrestre de diffusion numérique pour la radio en bande L ou en VHF, dont les signaux peuvent être reçus grâce à un récepteur spécifique. Un développement du DAB est réalisé par satellite avec le projet Worldspace.

DB : Abréviation pour décibel (dB).

DBS : Direct Broadcasting Satellite. Cette expression anglaise pourrait être traduite par satellite de télédiffusion directe. Elle concernait initialement les satellites utilisant, en bande KU, des tubes d'émission de très forte puissance, tels TDF, TV Sat, Hispasat et Tele X. DBS désigne aussi aujourd'hui la portion de bande KU comprise entre 11,7 et 12,5 GHz, et ce, quel que soit le type de satellite utilisé. On parle de bande DBS.

DBW : voir Couverture.

Débit binaire : En numérique, nombre de bits transmis par seconde.

Décibel : Unité, de symbole dB, qui sert à exprimer le rapport de deux grandeurs de même nature dans une échelle logarithmique. On utilise cette unité pour exprimer les gains des amplificateurs (basse fréquence audio, vidéo et émetteurs), les atténuations, ou encore comparer et mesurer les puissances sonores ou la qualité de certains signaux analogiques. En satellite, il sert à exprimer la performance des convertisseurs pour la bande KU. Un bon convertisseur possède une température inférieure à 1 dB.

Déclinaison : Concerne initialement l'angle formé par la position d'un point et le plan équatorial. Par extension, ce terme désigne l'angle formé par l'axe polaire d'une monture et la surface réfléchissante d'une parabole.

Décodeur : Appareil restituant un signal d'origine tel qu'il est avant son encodage. Dans sa signification première, le décodeur concerne les standards de transmission, le Mac ou encore le Mpeg. Par extension, il désigne également les contrôles d'accès, Cryptoworks, Irdeto, Mediaguard, Viaccess, Eurocrypt, Vidéocrypt, Nagravision, etc. Il existe autant de types de décodeurs que de natures d'embrouillage.

Démodulateur : Aussi appelé récepteur ou par extension tuner satellite. Cet appareil peut recevoir un signal modulé en hautes fréquences et le transformer en informations basses fréquences. En réception satellite, il permet l'obtention des signaux audio, vidéo et données véhiculés par une onde porteuse, afin de les restituer via les circuits du téléviseur, de la chaîne Hi-Fi, voire d'un ordinateur ou d'une console de jeux.

Dérive : Dans le jargon satellitaire, désigne le déplacement spatial d'un satellite par rapport à son orbite nominale, qui nécessite une correction de trajectoire par les contrôleurs au sol. Une dérive peut aller de quelques centaines de mètres (presque sans effets au sol) jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres. Un satellite géostationnaire peut dériver dans un cube de 150 km de côté sans conséquences notables pour la réception.

Désaccentuation audio/vidéo : De-emphasis en anglais. Procédé électronique de filtrage ayant pour objet, lors d'une transmission, d'obtenir un rapport signal/bruit le meilleur possible, en relevant le niveau de certaines fréquences. A l'émission, le signal doit être préaccentué selon certaines normes codifiées, telles que pour le son 50µs ou 75µs par exemple. Le récepteur utilisé doit intégrer ces normes pour la réception, afin de désaccentuer les signaux et ainsi de baisser le niveau des fréquences. En son, on cite aussi le J17 comme norme de désaccentuation. Ces normes sont incompatibles entre elles.

Déviation : voir Excursion vidéo.

Digital : Terme anglais utilisé pour numérique en français. On parle aussi improprement de digitalisation au lieu de numérisation et de digitaliseur.

Discret : Procédé d'embrouillage utilisé autrefois par Canal+ et encore aujourd'hui de temps en temps par la Rai (version 11 et 12).

DiSEqC : Protocole de standardisation des commandes et dialogues entre les différents éléments d'un système de réception satellite. Ce Digital Satellite Equipment Control (DiSEqC), que l'on pourrait traduire par contrôle numérique de l'équipement satellite, a été élaboré par Eutelsat. Son principe est fondé sur un bus informatique de communication véhiculé par le câble coaxial. Il peut remplir plusieurs fonctions, qui dépendant de la version utilisée : de la plus simple, mini-DiSEqC, pour commuter entre deux LNB, à la plus élaborée 2.1, pour une communication plus complexe. De nombreux récepteurs analogiques ou terminaux numériques sont équipés de ce protocole.

DNR : Abréviation de l'expression anglaise Dynamic Noise Reduction. C'est un circuit de filtrage du son, qui modifie artificiellement le rendu sonore, en atténuant certains sons et en améliorant le rapport signal/bruit.

Dolby Digital (ou Dolby AC3) : Ce procédé permet d'entendre les dialogues au centre de l'image, grâce à une enceinte centrale, et les ambiances (effets Surround), avec des baffles disposées à l'arrière du téléspectateur, en plus de celles à l'avant droite et gauche. Il intègre une voie pour le caisson de basses (enceinte pour les sons les plus graves) et se différencie du Dolby Pro-Logic, car les voies arrière sont en stéréo. Il nécessite bien sûr un décodeur pour recréer cette ambiance, soit intégré à un amplificateur audio-vidéo, soit relié à celui-ci, soit encore inclus dans le téléviseur. On trouve le Dolby Digital sur les DVD ou certaines Laserdiscs et certaines chaînes satellite l'utilisent progressivement, la chaîne allemande Pro Sieben ayant été la pionnière (septembre 99). Pour restituer le Dolby Digital contenu dans ces signaux satellite, les terminaux numériques doivent être équipés de sortie audio numérique.

Dolby Pro-Logic : Ce procédé permet d'entendre les dialogues au centre de l'image, grâce à une enceinte centrale, et les ambiances (effets Surround), avec des baffles disposées à l'arrière du téléspectateur (une seule voie), en plus de celles à l'avant droite et gauche. Il nécessite bien sûr un décodeur pour recréer cette ambiance, soit intégré à un amplificateur audio-vidéo, soit relié à celui-ci, soit encore inclus dans le téléviseur. Le Dolby Pro-Logic se distingue du Dolby Digital (ou Dolby AC3), car les voies arrière sont en mono et le système n'intègre pas de voie spécifique pour le caisson de basses (enceinte pour les sons les plus graves). Le terme utilisé pour le codage des programmes (à la production) exploitables par les amplis Dolby Pro-Logic est Dolby Stéréo. La quasi-totalité des films en stéréo sont codés en Dolby depuis plus de quinze ans. C'est également le cas de seulement quelques retransmissions sportives, téléfilms et émissions, notamment musicales.

Double source : Terme utilisé en référence au système de réception. Une unique parabole est équipée de deux convertisseurs, capables de recevoir deux positions satellite.

Downconverter : Ce terme anglais désigne un circuit électronique, qui permet d'abaisser la fréquence d'un signal haute fréquence. Ils sont de trois types en réception satellite, simple, double et groupée.

Downlink : voir Liaison descendante.

DSP : Digital Sound Processor. Cette expression anglaise se réfère à un système qui permet de recréer artificiellement des effets spéciaux sonores. Des circuits numériques, exploités sur une chaîne Hi-Fi, permettent de recréer chez soi l'ambiance d'un stade, d'une salle de concert ou encore d'une église.

DVB : Digital Video Broadcasting. Cette expression pourrait être traduite par diffusion vidéo numérique. C'est une norme européenne de diffusion numérique pour la télévision, associée au format de compression Mpeg 2, instaurée pour éviter un développement anarchique de la technologie numérique. Le DVB, comme le DAB pour la radio, utilise une transmission par paquets de données informatiques compressées. Cette norme pour la télé se décline en fonction des supports de diffusion : DVB-S pour n'importe quel répéteur satellite (largeur de bande de 36 à 72 MHz en Europe, modulation QPSK), DVB-CS pour la distribution collective, DVB-T pour le numérique hertzien (de 7 à 8 MHz, modulation QAM codée OFDM), DVB-MC pour la diffusion en MMDS et DVB-C pour les réseaux de télédistribution câblée (modulation QAM), voire en fonction des utilisations : DVB-CA, pour les contrôles d'accès, DVB-CI pour les interfaces des systèmes d'accès conditionnel et DVB-TXT pour l'utilisation du télétexte. DVB est également utilisé pour qualifier le groupe de travail qui a élaboré ces normes. De trente membres en 1993, il est passé à plus de deux cents en 97, représentant plus de trente pays.
 
 

E

Earth station : voir station au sol.

EBU : voir UER.

Echantillonnage : Procédé électronique et numérique, qui transforme un signal analogique vidéo, audio, texte, image fixe? en une série de données informatiques. Il est exprimé par des valeurs de volume, en octet, et de transmission, en seconde. On parle alors de kOctet/s. Les circuits qui numérisent sont les échantillonneurs. A l'autre bout de la transmission, des circuits recomposent le signal analogique d'origine, ou un signal très proche.

ECS : European Communication Satellites. Nom donné aux premiers satellites exploités par Eutelsat.

Effets Surround : Grâce à un retard numérique au traitement, un effet de profondeur sonore offre un confort particulier au téléspectateur-auditeur lors de la diffusion d'un programme. On utilise de manière impropre le terme Dolby Surround pour décrire les effets Surround. Voir aussi Dolby Pro-Logic et Dolby Digital.

EIRP : voir Pire.

Elévation : Ou site. Se rapporte à un angle. Dans le plan vertical, l'angle d'élévation est mesuré entre l'horizon (le point zéro) et le satellite visé. En France, la plupart des satellites ont un angle d'élévation compris entre 20 et 40°. Cet angle varie suivant la latitude et la longitude du lieu de visée.

Encodage : voir Codage.

Entrée : Sur un appareil, connexion permettant de recevoir des signaux externes, provenant d'une source indépendante.

Eo/No : En numérique, équivaut à ce qui est appelé rapport signal/bruit en analogique, à la différence près que l'unité de mesure employée ici est le dBHz. C'est l'énergie moyenne par bit (Eo) sur le niveau de bruit (No).

EPG : voir Guide électronique des programmes.

Equatoriale : voir Polaire.

Erreur : En numérique, altération de l'information qui perturbe sa lecture.

ESA : European Space Agency. C'est l'Agence spatiale européenne, dont le siège est à Paris et qui est chargée de nombreux programmes spatiaux pour le compte de différents pays européens. L'ESA est un des partenaires qui exploite le centre spatial guyanais de Kourou.

Eurocrypt : Mode de cryptage utilisé en association avec le standard de diffusion Mac. Il a été choisi par un grand nombre de chaînes nordiques, certaines transmettant des programmes en 16/9, et quelques chaînes pornographiques. Il existe plusieurs versions de l'Eurocrypt (M, S, S2). Le Viaccess est l'appellation commerciale de son développement en numérique, réalisé par France Télécom.

Eurovision : Créée en 1958, cette organisation est chargée de coordonner les échanges de programmes de télévision et de radiodiffusion entre les États d'Europe occidentale et d'assurer leur transport. Son siège est à Genève.

Eutelsat : European Telecommunications Satellite Organization. L'Organisation européenne de télécommunications par satellite est chargée de gérer les satellites qui lui appartiennent, pour le compte des pays membres de l'exploitation. Son siège est à Paris. L'organisation occupe actuellement quatre positions orbitales.

Excursion vidéo : Est exprimée en MHz/Volt. Elle fixe la pente des circuits « discriminateurs » et influe sur le niveau du signal vidéo (contraste).
 
 

F

Facteur de bruit : Exprime le taux de bruit ou de dégradation du rapport signal/bruit créé par le convertisseur, lors de la réception des signaux, ou par tout autre système (amplificateur, etc.). Il traduit sa sensibilité. Il est exprimé en Kelvin pour les signaux de la bande C et en décibel pour la bande KU. Moins le facteur de bruit est élevé, plus le convertisseur est de bonne qualité.

Fading : De l'anglais to fade, s'affaiblir. Affaiblissement progressif, sporadique ou prolongé d?un signal émis. Il se manifeste par de la neige à l'image et du souffle dans le son. Le fading peut être causé par l'affaiblissement des signaux d'émission ou certaines perturbations atmosphériques ou électromagnétiques.

Faisceau hertzien : Liaison de radiodiffusion ou télédiffusion terrestre professionnelle, utilisée généralement entre les studios d'une radio ou d'une télévision et les émetteurs. Ces faisceaux utilisent des fréquences proches de celles des satellites, ce qui peut parfois perturber certaines réceptions, notamment en bande C. Les antennes utilisées sont souvent paraboliques ou elliptiques.

Favorite Channel Mem : Expression anglaise désignant une fonction des récepteurs satellite pour la mise en mémoire des chaînes favorites. Elle permet de mémoriser et de regrouper les canaux ou les satellites les plus souvent utilisés. Elle crée ainsi une personnalisation des chaînes reçues et facilite le zapping.

FEC : Abréviation de l'expression anglaise Forward Error Correction. Relatif au taux de Viterbi. Signifie correction anticipée d'erreurs ou code correcteur d'erreurs. Éléments redondants du message numérique ajoutés aux données transmises avant l'envoi du signal audio/vidéo, pour pouvoir les vérifier à la réception et ainsi réduire les risques d'erreurs liés à la diffusion et qui perturberaient la réception. Actuellement, ils vont de 1/2 à 7/8. Dans le premier cas, pour deux bits transmis, un seul est utilisé. Dans le deuxième, pour huit envoyés, sept sont utiles. Seul le huitième est une information redondante servant à la protection du signal. Lorsqu'il atteint 1/2, le FEC offre donc une protection optimum. Les plus utilisés sont le 3/4 et à un degré moindre le 2/3.

Feed : La deuxième signification de ce mot anglais se rapporte aux images d'actualité, collectées par des agences ou chaînes de télévision, utilisant les satellites pour leurs transmissions, à destination d'autres chaînes (voir UER). La périodicité de ces liaisons est très variable, suivant l'actualité. Pour trouver les intermittents, une recherche continue est nécessaire. Malheureusement, la plupart de ces feeds sont désormais cryptés ou transmis en numérique (SCPC).

Feed : voir Source.

Fiche F : Ou connecteur F. Accessoire de connexion en métal situé à l'extrémité d'un câble, servant à relier ce dernier à une prise située sur le châssis d'un appareil. La fiche F permet de connecter le câble coaxial. Le standard F est un standard américain, normalisé au niveau international pour un signal HF de type asymétrique. Ce type de connecteur se trouve sur la plupart des modèles de récepteurs et de têtes.

Filtre : En électronique, dispositif destiné à laisser passer certaines composantes de la fréquence d'un signal électrique, à les amplifier ou à les éliminer. Sur les démodulateurs satellite, on trouve principalement deux types de filtres, les « passe-bande » et les « coupe-bande ». La différence entre le signal d'origine et le signal filtré constitue la bande passante du filtre ou sa largeur de bande. Les filtres sont destinés à éliminer d'un signal une certaine bande de fréquence du spectre. Les filtres FI, pour fréquence intermédiaire, définissent la largeur du canal dans la bande de fréquence intermédiaire. Il correspond généralement à la largeur du canal, bien souvent 27 MHz. Les filtres plus étroits (18 MHz) permettent d'améliorer la réception.

FM : Vient de l'anglais Frequency Modulation, soit Modulation de fréquence. Modulation par laquelle on astreint la fréquence d'une porteuse à varier proportionnellement aux valeurs instantanées d'un signal modulant. Cette technique permet de transmettre le son avec une bonne fidélité.

Footprint : voir Couverture.

Fréquence : Anciennement longueur d'onde métrique. Nombre de vibrations produites par unité de temps dans un phénomène périodique. La fréquence est la grandeur qui évalue le nombre de fois où ce phénomène se produit dans un intervalle donné. Dans le cas d'un phénomène évoluant dans le temps, on mesure la fréquence en hertz, l'intervalle de temps de référence choisi étant la seconde. Les transmissions satellites se font en GHz, dites micro-ondes, fréquences dont les longueurs d'ondes sont de quelques centimètres. La désignation anglaise est la bande SHF.

Fréquence intermédiaire (FI) : Fréquence de conversion à valeur fixe, utilisée dans un démodulateur. La fréquence intermédiaire normalisée est de 70 MHz, avant l'étage de détection vidéo. On emploie également ce terme en réception pour désigner les fréquences converties, allant de 950 à 2050 MHz. Fréquence de référence permettant de démoduler un signal radioélectrique dans certains récepteurs. Dans un récepteur satellite, elle est généralement de 479 Mhz.

Full band : voir Convertisseur.
 
 

G

G/T : Aussi appelé facteur de mérite. Rapport électronique entre le gain et la température de bruit d'un système de réception. Plus le chiffre est élevé, meilleur est le rendement du système.

Gain : Dans le domaine du satellite, rapport exprimé en décibels, caractérisant l'amplification d'un signal, donnée par une antenne, en puissance, en intensité, ou en tension, par rapport à la valeur d'entrée.

Gel d'image : En diffusion numérique par satellite, lors de problèmes de transmission, blocage de l'image vidéo, qui devient fixe, se fige. À ne pas confondre avec l'arrêt volontaire d'une image, fonction disponible sur les téléviseurs 100 Hz par exemple.

GigaHertz : GHz. Égal à un milliard de cycles par seconde, Hertz ou Hz. Au-dessus d'un GigaHertz, les fréquences sont dénommées micro-ondes. C'est en GigaHertz que sont mesurées les fréquences d'émission des satellites.

Globale : Global beam en anglais. Dans le jargon du satellite, fait référence aux zones de couverture satellitaires. Lorsqu'elle est globale, la couverture d'un satellite est maximale, c'est-à-dire qu'elle couvre toute la région de la Terre, visible du satellite. Elle est la plus étendue donc la plus faible en Pire, au contraire de la couverture spot, la plus fine et la plus puissante. Entre les deux existent d'autres types de couvertures, semi-globale, large ou super.

Gorizont : Nom des satellites mis en orbite par l'ex-CEI et -URSS, autrement désignés par le terme Statsionar. Ils utilisent principalement la bande C. Tous les satellites Gorizont sont en orbite inclinée, donc instables. Il est nécessaire d'avoir une antenne équipée d'un système d'auto-tracking, pour bien les recevoir. Les successeurs des satellites Gorizont se nomment Express.

Grégorienne : Concerne un type particulier de parabole. Ce terme désigne les antennes munies d'un double réflecteur. Le réflecteur primaire renvoie les ondes sur le réflecteur secondaire, lequel les concentre sur la source et en augmente le rendement.

Guide d'ondes : voir Source.

Guide électronique des programmes : EPG en anglais, abréviation d'Electronic Program Guide. Menu interactif accessible sur l'écran du téléviseur, permettant de consulter la liste des émissions diffusées à tout moment et sur diverses chaînes. En principe, il permet une recherche thématique des programmes, afin d'en faciliter le tri.
 
 

H

Haute Définition : voir TVHD

HD Mac : Procédé de télévision haute définition, utilisant le standard Mac, créé en Europe et abandonné au profit du tout numérique. Dérivé de ce dernier, la réception des signaux HD Mac pouvait s'effectuer grâce aux démodulateurs Mac disponibles sur le marché.

Hémisphérique : Relatif aux faisceaux. Concerne les zones de couverture, et plus particulièrement les signaux d'un satellite, pouvant arroser toute une portion de la surface de la Terre, 21 % de la surface totale du globe. Les satellites Intelsat ou Gorizont par exemple, possèdent des faisceaux hémisphériques.

HF : Hautes Fréquences. S'oppose à BF. Utilisé exclusivement pour désigner une émission, radiodiffusion ou télédiffusion.

Hispasat : Nom des satellites espagnols 1A et 1B, copositionnés à 30° Ouest.

Home Theater : Expression anglaise signifiant cinéma à domicile. Cela consiste à recréer chez soi une ambiance s'approchant de celle rencontrée en salle. Des appareils, comme les rétroprojecteurs ou les vidéoprojecteurs, servent à reconstituer une certaine qualité visuelle. Ce dispositif est associé à un confort sonore, via le Dolby Surround, Pro-Logic, Digital, DSP, THX?

Horizon/Horizon : Fait référence à une monture. Ce type de monture permet à une parabole de se mouvoir sur 180° en azimut (horizontalement), d'Est en Ouest et d'Ouest en Est.

Hot bird : voir Bird.

Hz (100) : Procédé de traitement de l'image télé se rapportant à la vitesse de balayage des lignes vidéo de certains téléviseurs. Le 100 Hz permet d'aller deux fois plus vite que certains modèles plus bas de gamme (50 Hz), atténuant ainsi les scintillements, qui fatiguent l'½il. En réception satellite numérique uniquement, l'image est paradoxalement moins bonne avec un téléviseur 100 Hz qu'avec un 50 Hz.
 
 

I

Impédance : Remplace la notion de résistance pour un circuit alimenté en tension alternative. L'impédance définit le rapport de la tension à l'intensité et s'exprime en ohms. Deux circuits connectés entre eux doivent être « adaptés » en impédance : 75 et 50 ohms pour les liaisons HF et vidéo (câble coaxial).

Inclinée : Se rapporte à l'orbite d'un satellite. Un satellite est mis en orbite inclinée lorsque sa durée de vie touche à sa fin et que celui-ci n'a plus de carburant ou ergol. Sa stabilisation Nord/Sud n'est plus assurée et le satellite décrit un 8 autour de sa position théorique. Lorsque le satellite se trouve dans cette position, il devient difficilement recevable. Il nécessite pour cela une antenne munie de deux moteurs permettant ainsi un repointage permanent.

Inclinomètre : Dans le jargon du satellite, appareil de mesure permettant de déterminer un angle d'élévation pour l'antenne parabolique.

Inmarsat : International Maritime Satellite Organisation. Organisme international, gérant un système mondial de télécommunications par satellite, notamment pour des applications maritimes et de localisation géographique. Le dispositif nécessaire aux liaisons avec les satellites est contenu dans une valise. Ce système permet de communiquer avec n'importe quel point de la planète.

Intelsat : International Telecommunications Satellite Organisation. Premier organisme d'exploitation d'un système mondial de télécommunications et de télédiffusions par satellite, dont le siège est à Washington. Intelsat regroupe plus de cent cinquante pays.

Interface commune : Se rapporte au multicrypt. Le terminal numérique disposant de l'interface commune (en option sur certains modèles) permet à son utilisateur d'intégrer en option un module de contrôle d'accès pour décrypter des programmes utilisant d'autres systèmes de cryptages non intégrés au terminal, comme le Viaccess ou l'Irdeto par exemple.

Internet : Réseau télématique mondial accessible par micro-ordinateurs actuellement grâce aux lignes téléphoniques et bientôt directement par satellite.

IRD : Integrated Receiver Decoder. Cette expression anglaise signifie récepteur satellite avec décodeur intégré.

Isotropique : Valeur électronique pour les mesures de gain d'antenne.
 
 

J



 
 
 
 

K

Kelvin : Le Kelvin (K) est une unité de mesure de température. Dans la diffusion satellite, il sert à exprimer la température de bruit des convertisseurs en bande C. Un convertisseur efficace pour la bande C ne doit pas avoir une température de bruit supérieure à 30° K.

Kopernikus : Aussi appelé DFS. Nom donné aux satellites allemands exploités par l'opérateur de télécommunications germanique. Il dispose actuellement d'une flotte de deux satellites, le 1 FM 3, à 23,5° Est, et le 2 FM 2, à 28,5° Est. Le premier se consacre totalement aux services numériques pour professionnels (têtes de réseaux câblés, etc.).
 
 

L

Large bande : Terme français pour full band. Voir convertisseur.

Largeur de bande : Ou bande passante, bandwidth en anglais. Dans la diffusion satellite, amplitude mesurée en MegaHertz (MHz), exprimant la différence entre la fréquence la plus basse et la plus haute, transmise sur un répéteur satellite. Certains répéteurs ont une largeur de bande de 36 MHz, d'autres 27 MHz, voire 72 MHz. Lorsque l'expression est utilisée pour caractériser les circuits d'un récepteur, elle désigne la gamme de fréquences que celui-ci est capable de traiter.

LCD : Abréviation de l'expression anglaise Liquid Crystal Display. Écran d'affichage utilisant la technologie des cristaux liquides. Celle-ci est également employée dans les vidéoprojecteurs et rétroprojecteurs.

Led : Abréviation anglaise de Light-emitting diode. Affichage lumineux (rouge, vert ou orange), présent sur les récepteurs et autres appareils.

Liaison descendante : Faisceau descendant ou downlink en anglais. Terme désignant la liaison établie entre le satellite et la station de réception au sol. La gamme de fréquences utilisée pour celle-ci diffère de celle de la liaison montante.

Liaison montante : Faisceau montant ou uplink en anglais. Terme désignant la liaison entre la station de montée des signaux et le satellite. Elle utilise des fréquences et des polarisations différentes de celles des liaisons descendantes que l'on capte avec des paraboles, afin d'éviter les interférences.

LNA : Low Noise Amplifier. Cette expression anglaise désigne un circuit électronique, réalisant l'amplification du signal provenant du satellite, via l'antenne parabolique et la source. LNA + LNC = LNB.

LNB : Low Noise Block Downconverter. Voir convertisseur.

LNC : Low Noise Converter. Voir convertisseur.

LNF : Low Noise Feed. Cette expression anglaise désigne une source à faible bruit. Cet ensemble, comprenant la source, le polariseur et le LNB, est couramment dénommé « Marconi », du nom de l'industriel qui l'a utilisé le premier.

Longueur d'onde : voir Fréquence.

Luminance : Lumière (Y). L'une des deux composantes d'un signal vidéo (avec la chrominance), qui correspond aux informations noir et blanc contenues dans une image et de luminosité. Dans la transmission du signal, la luminance et la chrominance peuvent être mélangées ou matricées, par exemple Pal, Sécam, NTSC?, ou transmises séparées, tel le D2 Mac. Des prises dites Y/C existent sur certains démodulateurs satellite ou magnétoscopes, qui restituent la luminance et la chrominance séparément pour assurer une meilleure fidélité vidéo.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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